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Sélection

À La gare

Trois ans que je n’ai mis les pieds dans une gare. Moi, le nomade, je me suis enraciné. D’un naturel plutôt curieux, j’aime à étudier les personnages qui hantent certains lieux publics. Or ici, rien n’a changé ; bien que leurs visages soient différents, je les retrouve tous. * * * Assis sur un gros sac long et large, adossé à un mur, voilà l’étudiant . Il ânonne, les yeux rivés à un épais classeur bleu, et malgré tout le vacarme qui règne dans cette gare, rien ne peut à cette heure, l’arracher à sa révision. Un peu plus loin, j’aperçois une famille qui vient chercher l’un de ses parents. Le père et la mère devisent ensemble, en jetant toutes les cinq minutes, un coup d’œil à l’horloge. Les enfants jouent, passent entre leurs jambes, tournent autour d’eux, se touchent en criant : « chat », puis éclatent de rire ; ils amènent dans cette salle, le vent frais et si coloré de la jeunesse. Le père a l’air impatient, mais je lis sur son visage, une certaine joie ;...

Celui

Je suis un coquelicot sous le soleil
Je suis celui qui siffle en marchant
Je suis celui qui sourit à des inconnus dans la rue
Je suis celui qui reçoit le message d’un ami perdu de vue
Je suis des verres partagés entre amis
Je suis celui qui offre et reçoit des petits cadeaux



Je suis la joie.

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