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Sélection

Toupin

  Cet après-midi, je suis retourné chez Roger pour l’aider à construire sa clôture. Ça l’a vraiment touché. Je me demande comment il a pu, étant seul, soulever les tubes et les maintenir afin de les boulonner. À deux, ça se passe très bien et en travaillant, nous parlons de tout et de rien, de nos familles, nos vies passées et présentes… Nous nous découvrons… Je constate que notre amitié est de plus en plus forte… Par moments, le « tu » est à deux doigts de franchir mes lèvres, seul le fait qu’il soit mon aîné, m’en empêche. Toupin, son âne, m’a bien fait rire… Dans l’un des seaux, j’ai remisé les colliers de serrage des tubes. Me voyant faire, la pauvre bête croyant à de la nourriture, est venu y plonger la tête… Pour le consoler de sa méprise, je l’ai nourri de caresses… Extrait du recueil : « L’Île, Il et Elle »…

Never Grow Old


 

I had a dream… strange, it may seem… It was my… perfect day..

Depuis trois jours, j’écoute en boucle, Dolorès O’Riordan, chanter Never grow old… Je crois que je suis tombé amoureux de sa voix…


Ce n’est pas la première voix que j’aime… et ce ne sera pas la dernière !… Il y a eu entre autres… la voix de petit oiseau de Kate Bush (Wutering Heights), les voix cassées de Bonnie Tyler (It’s a heartache) et de Kim Carnes (Bette Davis Eyes), la voix pure de Sinéad O’Connor (Success has made a failure of our home), les voix chaudes et douces de Barbra Streisand (The way we were), d’Ella Fitgerald (How deep is the ocean ?) et d’Ellen Merill (Summertime), les voix colorées de Whitney Houston (I will always love You) et de Mariah Carey (I’ll be there), la voix mélancolique de Linda Ronstatd (Blue bayou), la voix lyrique et ô combien excentrique de Nina Hagen (Herrmann hies er), les voix sensuelles d’Annie Lennox (Why) et de Carole Laure (To know him is to love him)…

Mais toutes les voix féminines que j’ai aimées ne sont pas célèbres.

Je me souviens d’une chanteuse de cabaret, un soir au Red Lion, pour laquelle j’avais eu un coup de foudre… Un timbre… si attirant !… De la soirée, je ne pus détacher d’elle, ni mes yeux ni mes oreilles.

Je me souviens aussi de Betty qui travaillait chez Federal Express et que j’appelais tous les matins, même quand il n’y avait rien à expédier, juste pour le plaisir de l’entendre me parler avec son charming accent.


Depuis trois jours, j’écoute en boucle, Dolorès O’Riordan, chanter Never grow old… Je crois que je suis tombé amoureux de sa voix…

Forever young… I hope you stay… Forever young…


 

Extrait du recueil : « Yeux Fermés »…

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