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Sélection

Changements

J’apprécie mes amis et bien souvent les moments que je passe avec eux, mais ces derniers temps je ressens ce même décalage que j’éprouvais durant ma jeunesse et qui me donnait à penser que j’étais une créature venue d’une galaxie lointaine… très lointaine… à la seule différence qu’autrefois, je me croyais anormal, inadapté à la vie en société ; mes valeurs et mes centres d’intérêt étant déjà à l’époque très différents – voire pour certaines choses aux antipodes des leurs… Aujourd’hui, en m’étant totalement accepté, il n’y a plus en moi la moindre volonté de me corriger, de m’adapter à la norme, de rentrer dans un exosquelette emprisonnant… Bien au contraire… Je les laisse donc parler, ne recherchant point la polémique, mais défends – s’il le faut – mon point de vue et ma manière de vivre… Cela dit, malgré la bienveillance, j’ éprouve tout de même un certain ennui… L’éveil n’est pas quelque chose de totalement positif ; par les changements et détachements irréversibles qu’il apporte en ...

Never Grow Old


 

I had a dream… strange, it may seem… It was my… perfect day..

Depuis trois jours, j’écoute en boucle, Dolorès O’Riordan, chanter Never grow old… Je crois que je suis tombé amoureux de sa voix…


Ce n’est pas la première voix que j’aime… et ce ne sera pas la dernière !… Il y a eu entre autres… la voix de petit oiseau de Kate Bush (Wutering Heights), les voix cassées de Bonnie Tyler (It’s a heartache) et de Kim Carnes (Bette Davis Eyes), la voix pure de Sinéad O’Connor (Success has made a failure of our home), les voix chaudes et douces de Barbra Streisand (The way we were), d’Ella Fitgerald (How deep is the ocean ?) et d’Ellen Merill (Summertime), les voix colorées de Whitney Houston (I will always love You) et de Mariah Carey (I’ll be there), la voix mélancolique de Linda Ronstatd (Blue bayou), la voix lyrique et ô combien excentrique de Nina Hagen (Herrmann hies er), les voix sensuelles d’Annie Lennox (Why) et de Carole Laure (To know him is to love him)…

Mais toutes les voix féminines que j’ai aimées ne sont pas célèbres.

Je me souviens d’une chanteuse de cabaret, un soir au Red Lion, pour laquelle j’avais eu un coup de foudre… Un timbre… si attirant !… De la soirée, je ne pus détacher d’elle, ni mes yeux ni mes oreilles.

Je me souviens aussi de Betty qui travaillait chez Federal Express et que j’appelais tous les matins, même quand il n’y avait rien à expédier, juste pour le plaisir de l’entendre me parler avec son charming accent.


Depuis trois jours, j’écoute en boucle, Dolorès O’Riordan, chanter Never grow old… Je crois que je suis tombé amoureux de sa voix…

Forever young… I hope you stay… Forever young…


 

Extrait du recueil : « Yeux Fermés »…

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